Titre : | La grève de la faim | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jacques de Lanversin, Préfacier, etc. | Editeur : | Paris [France] : Economica | Année de publication : | 1984 | Importance : | 173 p. | Présentation : | tableaux | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7178-0769-1 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Désobéissance civile [OBSARM]Divers:Syndicalisme, militantisme politique
| Tags : | "grève de la fait approche historique approche psychologique approche pathologique approche juridique approche politique approche journalistique approche médicale approche religieuse" | Index. décimale : | 303.61 Désobéissance civile. Non-violence | Résumé : | La grève de la faim, c’est-à-dire la protestation ou la revendication par l’affirmation publique d’une privation volontaire de nourriture, a longtemps été négligée dans l’étude des répertoires d’action. En effet, ce mode d’action est le plus souvent pensé comme :
- individuel, alors que la sociologie des mouvements sociaux privilégie par définition les modes collectifs de protestation.
- irrationnel : du fait qu’elles incluent un risque de mort ou de graves séquelles que les autres formes de protestation, dans les démocraties, comportent beaucoup moins, les grèves de la faim sont souvent renvoyées à des catégories pathologiques comme celles de l’anorexie ou de l’hystérie.
- résiduel : malgré les reproches de « banalisation » qui suivent souvent une grève célèbre, la grève de la faim apparaît comme un moyen assez rare, « discret » en nombre de personnes et en fréquence, à l’exception des cas de Gandhi, des étrangers en situation irrégulière ou des prisonniers de l’Armée républicaine irlandaise (IRA).
De ce fait, la grève de la faim, avec d’autres techniques de violence contre soi (immolations, automutilations notamment), forme la limite extrême d’une protestation dont des formes plus routinisées, institutionnalisées et juridiquement codifiées (manifestation, grève…) attirent davantage l’analyse. Ces postulats sont pourtant contestables.
Le caractère individuel de la grève de la faim doit être nuancé compte tenu de l’importance du recours à ce moyen de la part de certains protestataires agissant en groupe : sans-papiers, prisonniers, notamment pour des motifs politiques (singulièrement ceux qui sont accusés de terrorisme)… Certaines grèves de la faim sont marquées par le contrôle d’organisations politiques… | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5426 |
La grève de la faim [texte imprimé] / Jacques de Lanversin, Préfacier, etc. . - Paris (49 rue Henri Héricat, 75015, France) : Economica, 1984 . - 173 p. : tableaux. ISBN : 978-2-7178-0769-1 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Désobéissance civile [OBSARM]Divers:Syndicalisme, militantisme politique
| Tags : | "grève de la fait approche historique approche psychologique approche pathologique approche juridique approche politique approche journalistique approche médicale approche religieuse" | Index. décimale : | 303.61 Désobéissance civile. Non-violence | Résumé : | La grève de la faim, c’est-à-dire la protestation ou la revendication par l’affirmation publique d’une privation volontaire de nourriture, a longtemps été négligée dans l’étude des répertoires d’action. En effet, ce mode d’action est le plus souvent pensé comme :
- individuel, alors que la sociologie des mouvements sociaux privilégie par définition les modes collectifs de protestation.
- irrationnel : du fait qu’elles incluent un risque de mort ou de graves séquelles que les autres formes de protestation, dans les démocraties, comportent beaucoup moins, les grèves de la faim sont souvent renvoyées à des catégories pathologiques comme celles de l’anorexie ou de l’hystérie.
- résiduel : malgré les reproches de « banalisation » qui suivent souvent une grève célèbre, la grève de la faim apparaît comme un moyen assez rare, « discret » en nombre de personnes et en fréquence, à l’exception des cas de Gandhi, des étrangers en situation irrégulière ou des prisonniers de l’Armée républicaine irlandaise (IRA).
De ce fait, la grève de la faim, avec d’autres techniques de violence contre soi (immolations, automutilations notamment), forme la limite extrême d’une protestation dont des formes plus routinisées, institutionnalisées et juridiquement codifiées (manifestation, grève…) attirent davantage l’analyse. Ces postulats sont pourtant contestables.
Le caractère individuel de la grève de la faim doit être nuancé compte tenu de l’importance du recours à ce moyen de la part de certains protestataires agissant en groupe : sans-papiers, prisonniers, notamment pour des motifs politiques (singulièrement ceux qui sont accusés de terrorisme)… Certaines grèves de la faim sont marquées par le contrôle d’organisations politiques… | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5426 |
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