Titre : | La politique extérieure de la Turquie : une longue quête d'identité | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Didier Billion, Auteur | Editeur : | Paris : L'Harmattan | Année de publication : | 1997 | Collection : | Comprendre le Moyen-Orient | Importance : | 447 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7384-5247-4 | Note générale : | Bibliographie | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | [OBSARM]Proche et Moyen - Orient:Pays:Proche - Orient:Turquie
| Tags : | "Turquie relations internationales politique étrangère gouvernement Union européenne USA URSS Balkans rivalités gréco-turques OTAN" | Index. décimale : | 956.1 Turquie. Empire byzantin. Empire ottoman | Résumé : | A partir du début des années soixante, la Turquie tente de diversifier sa politique extérieure et de rompre ainsi avec son alignement presque complet sur les positions du bloc occidental qui prévaut depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Cette diversification se manifeste notamment par des ouvertures en direction de pays socialistes, de l'aire moyen-orientale et de la Communauté économique européenne. A contrario, les relations avec les Etats-Unis d'Amérique se refroidissent et sont même marquées par la montée de l'anti-américanisme a l'intérieur du pays. Les relations avec la Grèce et particulièrement les difficultés liées a la question chypriote restent, quant a elles, très sensibles. C'est d'ailleurs a la suite des initiatives turques sur l'ile de Chypre que la diplomatie d'Ankara va s'autonomiser encore plus nettement a partir de 1974. A la suite de son intervention militaire la Turquie, très isolée parmi ses alliés occidentaux, cherche, au mitan des années 1990, de plus en plus a consolider de nouveaux appuis extérieurs. Bien que ne remettant en fait jamais en cause son alliance fondamentale, elle développe l'idée que, de par sa position géographique, elle peut jouer un rôle irremplaçable de pont entre l'Orient et l'Occident et qu'elle doit constituer une zone de stabilité avec ses voisins socialistes, notamment soviétique et balkaniques. Mais l'extrême dégradation de la situation intérieure va conduire les militaires à intervenir dans la vie politique pour la troisième fois en vingt ans. A partir de 1980, tant avec l'administration militaire qu'avec les gouvernements civils qui lui succèdent des 1983, l'heure n'est plus aux tentatives d'autonomisation, mais bien plutôt a la recherche de l'équilibre. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5251 |
La politique extérieure de la Turquie : une longue quête d'identité [texte imprimé] / Didier Billion, Auteur . - L'Harmattan, 1997 . - 447 p.. - ( Comprendre le Moyen-Orient) . ISBN : 978-2-7384-5247-4 Bibliographie Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | [OBSARM]Proche et Moyen - Orient:Pays:Proche - Orient:Turquie
| Tags : | "Turquie relations internationales politique étrangère gouvernement Union européenne USA URSS Balkans rivalités gréco-turques OTAN" | Index. décimale : | 956.1 Turquie. Empire byzantin. Empire ottoman | Résumé : | A partir du début des années soixante, la Turquie tente de diversifier sa politique extérieure et de rompre ainsi avec son alignement presque complet sur les positions du bloc occidental qui prévaut depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Cette diversification se manifeste notamment par des ouvertures en direction de pays socialistes, de l'aire moyen-orientale et de la Communauté économique européenne. A contrario, les relations avec les Etats-Unis d'Amérique se refroidissent et sont même marquées par la montée de l'anti-américanisme a l'intérieur du pays. Les relations avec la Grèce et particulièrement les difficultés liées a la question chypriote restent, quant a elles, très sensibles. C'est d'ailleurs a la suite des initiatives turques sur l'ile de Chypre que la diplomatie d'Ankara va s'autonomiser encore plus nettement a partir de 1974. A la suite de son intervention militaire la Turquie, très isolée parmi ses alliés occidentaux, cherche, au mitan des années 1990, de plus en plus a consolider de nouveaux appuis extérieurs. Bien que ne remettant en fait jamais en cause son alliance fondamentale, elle développe l'idée que, de par sa position géographique, elle peut jouer un rôle irremplaçable de pont entre l'Orient et l'Occident et qu'elle doit constituer une zone de stabilité avec ses voisins socialistes, notamment soviétique et balkaniques. Mais l'extrême dégradation de la situation intérieure va conduire les militaires à intervenir dans la vie politique pour la troisième fois en vingt ans. A partir de 1980, tant avec l'administration militaire qu'avec les gouvernements civils qui lui succèdent des 1983, l'heure n'est plus aux tentatives d'autonomisation, mais bien plutôt a la recherche de l'équilibre. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5251 |
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