Titre : | Sénégal : la terreur en Casamance | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Amnesty International, Auteur | Editeur : | Paris : Les éditions francophones d'Amnesty International | Année de publication : | 1998 | Importance : | 91 p. | Présentation : | ill., photogr. en noir et blanc, tableaux, carte | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87666-094-6 | Note générale : | Annexes | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | [OBSARM]Afrique:Pays:Afrique de l'Ouest:Sénégal [OBSARM]Conflits:Guerres civiles - Révolutions - Terrorisme - Drogue [OBSARM]Divers:Droits humains
| Tags : | "Sénégal (1982-1997) Casamance (1982-1997) Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) torture droits de l'homme conflit Amnesty International rapport" | Index. décimale : | 966 Histoire de l'Afrique occidentale sub-saharienne | Résumé : | Sous le titre “Terreur en Casamance”, AI évoque le sort de la population civile dans cette région, après avoir recueilli de nombreux témoignages. “Les gendarmes lui ont coupé les lèvres et ils lui ont demandé de les manger. (…) Le sang s’est mis à couler et ils m’ont demandé de le boire. Alors ils m’ont déshabillé et ont versé sur moi le contenu de bouteilles en plastique fondu et imbibé d’essence”. Il s’agit là d’un de ces témoignages qui illustre l’horreur des tortures infligées en Casamance.
Pour Amnesty International (AI), les violations massives des droits de l’homme ne peuvent être mises sur le compte de “bavures”, car l’armée sénégalaise est unanimement considérée comme une force bien structurée. “Ces violations engagent donc bel et bien la responsabilité des plus hautes autorités de l’Etat”.
De 1995 à 1998, 120 personnes sont détenues sans jugement depuis leur arrestation, sans qu’aucun fait grave ne soit reproché à la plupart d’entre elles. De nombreux détenus, dont la plupart sont des prisonniers d’opinion, ont signé, sous la contrainte, des procès-verbaux. Nombre de personnes, illettrées, n’ont pu prendre connaissance du contenu de ce qu’ils ont signé.
En Casamance, affirme encore AI en 1997, la torture est pratiquée de manière systématique lors d’arrestations, pendant la garde à vue et lorsque les prisonniers sont transférés par bateau de la prison de Ziguinchor à celle de Dakar. Nombre de personnes ont également été torturées à leur domicile, sous les yeux de leur famille. Les prisonniers sont arrêtés ou libérés non pas sur la base de décisions de justice, mais pour servir de monnaie d’échange par le gouvernement.
AI est particulièrement préoccupé par la “disparition” de personnes arrêtées par les forces de sécurité, dont on reste sans nouvelle, ainsi que par le grave problème des exécutions extra-judiciaires, qui ont repris depuis juillet 1997. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4452 |
Sénégal : la terreur en Casamance [texte imprimé] / Amnesty International, Auteur . - Paris (17, rue du Pont-aux-choux, 75003) : Les éditions francophones d'Amnesty International, 1998 . - 91 p. : ill., photogr. en noir et blanc, tableaux, carte. ISBN : 978-2-87666-094-6 Annexes Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | [OBSARM]Afrique:Pays:Afrique de l'Ouest:Sénégal [OBSARM]Conflits:Guerres civiles - Révolutions - Terrorisme - Drogue [OBSARM]Divers:Droits humains
| Tags : | "Sénégal (1982-1997) Casamance (1982-1997) Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) torture droits de l'homme conflit Amnesty International rapport" | Index. décimale : | 966 Histoire de l'Afrique occidentale sub-saharienne | Résumé : | Sous le titre “Terreur en Casamance”, AI évoque le sort de la population civile dans cette région, après avoir recueilli de nombreux témoignages. “Les gendarmes lui ont coupé les lèvres et ils lui ont demandé de les manger. (…) Le sang s’est mis à couler et ils m’ont demandé de le boire. Alors ils m’ont déshabillé et ont versé sur moi le contenu de bouteilles en plastique fondu et imbibé d’essence”. Il s’agit là d’un de ces témoignages qui illustre l’horreur des tortures infligées en Casamance.
Pour Amnesty International (AI), les violations massives des droits de l’homme ne peuvent être mises sur le compte de “bavures”, car l’armée sénégalaise est unanimement considérée comme une force bien structurée. “Ces violations engagent donc bel et bien la responsabilité des plus hautes autorités de l’Etat”.
De 1995 à 1998, 120 personnes sont détenues sans jugement depuis leur arrestation, sans qu’aucun fait grave ne soit reproché à la plupart d’entre elles. De nombreux détenus, dont la plupart sont des prisonniers d’opinion, ont signé, sous la contrainte, des procès-verbaux. Nombre de personnes, illettrées, n’ont pu prendre connaissance du contenu de ce qu’ils ont signé.
En Casamance, affirme encore AI en 1997, la torture est pratiquée de manière systématique lors d’arrestations, pendant la garde à vue et lorsque les prisonniers sont transférés par bateau de la prison de Ziguinchor à celle de Dakar. Nombre de personnes ont également été torturées à leur domicile, sous les yeux de leur famille. Les prisonniers sont arrêtés ou libérés non pas sur la base de décisions de justice, mais pour servir de monnaie d’échange par le gouvernement.
AI est particulièrement préoccupé par la “disparition” de personnes arrêtées par les forces de sécurité, dont on reste sans nouvelle, ainsi que par le grave problème des exécutions extra-judiciaires, qui ont repris depuis juillet 1997. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4452 |
|