Titre : | Guide de l'objecteur pour une objection collective | Type de document : | texte imprimé | Editeur : | Lyon : Objection collective | Année de publication : | 1983 | Collection : | Objections num. 50 | Importance : | 68 p. | Présentation : | ill., photogr. | Note générale : | Adresses
Bibliographie | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Objection de conscience
| Tags : | "objection de conscience France (1983) service national statut d'objecteur de conscience décret de Brégançon (1972) service civil insoumission désertion réservistes Objection collectives guide" | Index. décimale : | 355.021 3 Pacifisme et antimilitarisme. Mouvements pacifistes | Résumé : | Le statut d'objecteur de conscience, conséquences des mouvements de contestation anti-militaristes des années 60 (guerre d'Algérie), fut concédé par le gouvernement en 1963, suite aux luttes menées par le Louis Lecoin et ses amis.
Mais ce statut n'a jamais satisfait la jeunesse qui voulait échapper à l'embrigadement militaire surtout que ce sont rajoutés les restrictions de la loi de 1971 sur l'organisation de la Défense Nationale.
Face à cette situation, les réfractaires au service militaire ne pouvaient plus s'en tenir à la simple demande de statut et certains estimaient que l'insoumission au service civil devait être systématiquement associée à l'objection faute de quoi celle-ci perdait tout contenu anti-militariste.
Ce guide édité fin 1983 - début 1984 permettait aux jeunes de s'informer avec les modifications de la nouvelle loi sur l'objection du 7 juillet 1983 portée par le gouvernement socialiste de l'époque.
Cependant, malgré tous les discours, cette nouvelle loi n'a en rien changé l'esprit des lois anciennes.
Sur la forme, la Commission Juridictionnelle n'existe plus. C'est le ministère de la Défense qui décide d'octroyer ou non le statut. Les motifs "philosophiques et religieux" se transforment en motifs de "conscience". Le service civil reste de 24 mois afin que "l'objecteur témoigne de sa sincérité".
Sur fond, l'objecteur est toujours un militaire déguisé en civil. Il n'a ni droits syndicaux, ni droits politiques (juste le droit de se taire). Par contre, l'objection politique en tant que contestation pacifiste et antimilitariste n'est toujours pas reconnue. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3952 |
Guide de l'objecteur pour une objection collective [texte imprimé] . - Objection collective, 1983 . - 68 p. : ill., photogr.. - ( Objections; 50) . Adresses
Bibliographie Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Objection de conscience
| Tags : | "objection de conscience France (1983) service national statut d'objecteur de conscience décret de Brégançon (1972) service civil insoumission désertion réservistes Objection collectives guide" | Index. décimale : | 355.021 3 Pacifisme et antimilitarisme. Mouvements pacifistes | Résumé : | Le statut d'objecteur de conscience, conséquences des mouvements de contestation anti-militaristes des années 60 (guerre d'Algérie), fut concédé par le gouvernement en 1963, suite aux luttes menées par le Louis Lecoin et ses amis.
Mais ce statut n'a jamais satisfait la jeunesse qui voulait échapper à l'embrigadement militaire surtout que ce sont rajoutés les restrictions de la loi de 1971 sur l'organisation de la Défense Nationale.
Face à cette situation, les réfractaires au service militaire ne pouvaient plus s'en tenir à la simple demande de statut et certains estimaient que l'insoumission au service civil devait être systématiquement associée à l'objection faute de quoi celle-ci perdait tout contenu anti-militariste.
Ce guide édité fin 1983 - début 1984 permettait aux jeunes de s'informer avec les modifications de la nouvelle loi sur l'objection du 7 juillet 1983 portée par le gouvernement socialiste de l'époque.
Cependant, malgré tous les discours, cette nouvelle loi n'a en rien changé l'esprit des lois anciennes.
Sur la forme, la Commission Juridictionnelle n'existe plus. C'est le ministère de la Défense qui décide d'octroyer ou non le statut. Les motifs "philosophiques et religieux" se transforment en motifs de "conscience". Le service civil reste de 24 mois afin que "l'objecteur témoigne de sa sincérité".
Sur fond, l'objecteur est toujours un militaire déguisé en civil. Il n'a ni droits syndicaux, ni droits politiques (juste le droit de se taire). Par contre, l'objection politique en tant que contestation pacifiste et antimilitariste n'est toujours pas reconnue. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3952 |
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