Titre : | Le cours d'une vie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Louis Lecoin (1888-1971), Auteur | Editeur : | Paris : UPF - Union Pacifiste de France | Année de publication : | 1965 | Importance : | 347 p. | Présentation : | photogr. | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Actions de résistance à l'armée [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Biographie - Personnalités [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Objection de conscience [OBSARM]Divers:Anarchisme [OBSARM]Pacifisme, Mouvements de paix
| Tags : | "anarchisme pacifisme antimilitarisme Louis Lecoin (1888-1971) autobiographie insoumission objection de conscience" | Index. décimale : | 355.021 3 Pacifisme et antimilitarisme. Mouvements pacifistes | Résumé : | Louis Lecoin, né en 1888 à Saint-Amand-Montrond, au centre de la France, et décédé à Paris en 1971, a été une des plus grandes figures de l’anarchisme et du pacifisme au XXe siècle. En 1910, en pleine grève des cheminots, alors au service militaire, il refuse de suivre son régiment envoyé pour réprimer les grèvistes. "Etant syndicaliste, admirant le mouvement des cheminots et approuvant leurs actes, je ne veux pas que l’on se serve de moi comme moyen de répresion." Ainsi s’exprime-il devant le tribunal militaire avant de connaître sa première condamnation à la prison. Il revendique déjà le droit au refus de tuer. Il retourne entre quatre murs en 1912 pour une affiche antimilitariste. Libéré en 1916, insoumis à l’appel de la guerre, il replonge pour un tract "imposons le paix". Relâché, il est arrêté pour une seconde insoumission, et libéré en 1920. Son tract "Paix immédiate" lui fera encore connaître la prison de 1939 à 1941. Il totalisera dans sa vie douze années de prison pour avoir accordé ses actes avec ses idées, et sera le français qui aura totalisé, après Auguste Blanqui, le plus d’années en prison politique.
Début 1958, il lance son journal “Liberté”, crée le premier Comité de soutien aux objecteurs, et propose en accord avec le Service Civil International , de désigner cette association comme alternative au service militaire.
“Liberté” est aussitôt interdit en Algérie par Robert Lacoste.
En mai 1959, un jeune appelé de 20 ans, habitant près de Nîmes tente de fuir pour échapper à la guerre d’Algérie. Il est abattu par un gendarme.
Pour avoir traité ce meurtre d’ « odieux assassinat », Louis Lecoin est encore condamné .
Le projet de Statut des objecteurs initié en 1958 est freiné par la guerre d’Algérie. Cette cause devient une affaire nationale quand Louis Lecoin, à 74 ans, le 1er juin 1962, commence une grève de la faim qui durera un mois.
Il est soutenu par des personnes aussi diverses que Y. Montand, Lanza del Vasto, Robert Buron , le Président de la République italienne ou l’Abbé Pierre qui lui écrit :”...je suis sûr que Dieu existe et qu’il vous aime....”
Il obtient la promesse d’un statut qui n’aboutira qu’en décembre 1963, après de nombreuses péripéties.
En 1964, nominé pour le prix Nobel de la paix, il se désiste pour ne pas porter ombrage à Martin Luther King. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3315 |
Le cours d'une vie [texte imprimé] / Louis Lecoin (1888-1971), Auteur . - Paris (66 Bd Vincent Auriol, 75013) : UPF - Union Pacifiste de France, 1965 . - 347 p. : photogr. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Actions de résistance à l'armée [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Biographie - Personnalités [OBSARM]Désarmement - Mouvement de paix:Objection de conscience [OBSARM]Divers:Anarchisme [OBSARM]Pacifisme, Mouvements de paix
| Tags : | "anarchisme pacifisme antimilitarisme Louis Lecoin (1888-1971) autobiographie insoumission objection de conscience" | Index. décimale : | 355.021 3 Pacifisme et antimilitarisme. Mouvements pacifistes | Résumé : | Louis Lecoin, né en 1888 à Saint-Amand-Montrond, au centre de la France, et décédé à Paris en 1971, a été une des plus grandes figures de l’anarchisme et du pacifisme au XXe siècle. En 1910, en pleine grève des cheminots, alors au service militaire, il refuse de suivre son régiment envoyé pour réprimer les grèvistes. "Etant syndicaliste, admirant le mouvement des cheminots et approuvant leurs actes, je ne veux pas que l’on se serve de moi comme moyen de répresion." Ainsi s’exprime-il devant le tribunal militaire avant de connaître sa première condamnation à la prison. Il revendique déjà le droit au refus de tuer. Il retourne entre quatre murs en 1912 pour une affiche antimilitariste. Libéré en 1916, insoumis à l’appel de la guerre, il replonge pour un tract "imposons le paix". Relâché, il est arrêté pour une seconde insoumission, et libéré en 1920. Son tract "Paix immédiate" lui fera encore connaître la prison de 1939 à 1941. Il totalisera dans sa vie douze années de prison pour avoir accordé ses actes avec ses idées, et sera le français qui aura totalisé, après Auguste Blanqui, le plus d’années en prison politique.
Début 1958, il lance son journal “Liberté”, crée le premier Comité de soutien aux objecteurs, et propose en accord avec le Service Civil International , de désigner cette association comme alternative au service militaire.
“Liberté” est aussitôt interdit en Algérie par Robert Lacoste.
En mai 1959, un jeune appelé de 20 ans, habitant près de Nîmes tente de fuir pour échapper à la guerre d’Algérie. Il est abattu par un gendarme.
Pour avoir traité ce meurtre d’ « odieux assassinat », Louis Lecoin est encore condamné .
Le projet de Statut des objecteurs initié en 1958 est freiné par la guerre d’Algérie. Cette cause devient une affaire nationale quand Louis Lecoin, à 74 ans, le 1er juin 1962, commence une grève de la faim qui durera un mois.
Il est soutenu par des personnes aussi diverses que Y. Montand, Lanza del Vasto, Robert Buron , le Président de la République italienne ou l’Abbé Pierre qui lui écrit :”...je suis sûr que Dieu existe et qu’il vous aime....”
Il obtient la promesse d’un statut qui n’aboutira qu’en décembre 1963, après de nombreuses péripéties.
En 1964, nominé pour le prix Nobel de la paix, il se désiste pour ne pas porter ombrage à Martin Luther King. | Permalink : | http://bibliotheque.obsarm.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3315 |
|